BIESSY Gabriel (1854-1935) "La lecture"
Huile sur toile, signée en bas à droite.
Dimensions de la toile : 47 x 40cm
Dimensons du cadre : 58 x 50cm
Expertise commissaire priseur
On reconnait sur ce portrait l'épouse de l'artiste, Marthe GAMBIER, représentée avec deux de leurs enfants, probablement Claude et Frans, en pleine séance d'apprentissage.
Artiste exposé en France, à Paris au Musée d'Orsay.
BIESSY Gabriel "La lecture"
BIESSY Gabriel (1854-1935)
BIESSY Marie-Gabriel dit Gabriel BIESSY naît en 1854 à Saint Pierre du Mont. Il débute à l’École des Beaux-Arts de Lyon comme élève de Félix Clément avant de rejoindre, en 1879, à Paris, l'atelier du fameux portraitiste Carolus Duran.
Peintre, graveur et orientaliste, il s'expose dès 1882 au Salon et sera récompensé en 1883 par une mention honorable. Il participera par la suite régulièrement à ce Salon. En 1900, Il est récompensé par une médaille de bronze lors de l'Exposition Universelle. Privilégiant les portraits, les scènes de genre et les vues de Paris, ses tableaux témoignent de la vie quotidienne au XIXème siècle.
Artiste aux multiples facettes et à la grande sensibilité, on peut prendre la mesure de son talent en comparant ses deux portraits de Clémenceau, réalisés au début du XXème siècle : le premier met en scène le "Tigre" en costume et dont la pose relève presque du portrait officiel, quand il est représenté sur le second portrait de pied, détendu voire même décontracté sur le pont d'un bateau.
En 1893, il épouse Marthe Gambier (1876-1968) avec qui il aura trois enfants. Cette dernière jouera un rôle prépondérant dans son oeuvre et jouera régulièrement les modèles, notamment pour ses portraits les plus intimistes. Dans le tableau de "La lecture", elle est d'ailleurs représentée avec deux de leurs enfants, probablement Claude et Frans, en pleine séance d'apprentissage. En 1902, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur.
Féru de voyages, il immortalise également les paysages d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Egypte, où il termine sa carrière comme Directeur des Beaux-Arts du Caire. Il termine ses jours à Bourg-La-Reine auprès de sa famille et dans une région chère à son coeur. On peut d'ailleurs retrouver dans de nombreux tableaux les paysages d'Arcueil, Bagneux, et de la Vallée de la Bièvre... Il s'éteint en 1935.